Violences domestiques : quels sont vos recours ?

Hommes ou femmes, nous sommes tous concernés par la violence domestique !
Avec le confinement, les cas de violences domestiques sont montés en flèche, car malheureusement, les auteurs de violences profitent des mesures du confinement pour exercer un plus grand contrôle sur leurs victimes.

Nous avons décidé d’aborder ce thème dans notre article ce mois-ci et surtout de vous aider à comprendre les différents recours possibles.

Qu’est-ce que la violence domestique ?

La violence domestique est définie comme la « violence exercée par un des conjoints sur l’autre, au sein d’un couple marié, pacsés ou en union libre, s’inscrivant dans un rapport de domination… ».

Contrairement aux idées reçues, la violence domestique peut prendre plusieurs formes notamment :

Pour de plus amples informations sur les signes que vous êtes une victime, voici un document des Nations Unies : Que faire face à la violence domestique ?

Les recours :

Si vous êtes victime de violences domestiques, peu importe la forme, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie.

En cas d’urgence, vous devez composer le 17 ou, si vous ne pouvez pas parler, envoyer un SMS gratuitement sur le 114.

Suite à cela, selon la loi, l’auteur de violences conjugales peut être contraint à quitter le domicile ou si vous souhaitez, vous pouvez aussi quitter le domicile. Cependant, afin d’éviter que cela ne vous soit reproché, vous devez déposer une main courante.

La violence domestique est un motif valable pour quitter votre domicile.

Si vous n’avez nulle part où aller, vous pouvez contacter le SAMU social sur le 115.

Si vous avez des enfants

Il arrive bien souvent que l’auteur des violences s’en prenne également aux enfants causant chez eux des traumatismes. Beaucoup mentionnent alors, par exemple, le syndrome de Stockholm. Les mesures de protection pour les victimes peuvent aussi s’étendre pour les enfants.

Vous devez alors demander une ordonnance de protection auprès du juge aux affaires familiales. Dans les cas extrêmes, il peut vous délivrer une ordonnance, même si vous n’avez pas encore déposé plainte devant la justice pénale.

Il y a également deux autres dispositifs mis en place par le gouvernement pour votre sécurité et celle de vos enfants.

Le bracelet anti-rapprochement

Ce dispositif a pour but de localiser votre conjoint ou ex-conjoint violent et de l’empêcher d’entrer en contact physique avec vous. Son système d’alerte se déclenche automatiquement et les forces de l’ordre sont averties et peuvent intervenir s’il/elle se rapproche trop de vous.

Le téléphone grand danger

Le téléphone grand danger est un téléphone qui permet aux victimes de contacter directement une plateforme spécialisée en cas de danger. Vous pourrez être géolocalisé si vous le souhaitez et la plateforme alertera les gendarmes ou la police si besoin.

Si vous souhaitez divorcer de votre conjoint(e) violent(e), Me Kollen vous aide ! Elle vous apporte son conseil lorsque vous rencontrez des difficultés ou un contentieux et vous accompagne dans la recherche des solutions les plus adaptées à vos attentes. Si nécessaire, elle engagera une procédure adéquate devant le Juge aux Affaires familiales (JAF) et assurera la défense de vos intérêts.